Martha my dear

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Babes

Martha my dearJe dois à mon neveu une fière chandelle. Durant un mois j’ai été hébergépar celui-ci. Je devais effectuer quelques examens dans un grand hôpitalparisien. Le résultat en fut fructueux. J’en sortis rasséréné. Lamaladie pouvait être gérée. Je n’étais pas à l’article de la mort. Lavie m’ouvrait les bras. J’en eu l’assurance durant ces jours. Le neveuen effet outre sa copine hébergeait une amie de celle-ci. Une brunebelle d’origine argentine, Elle s’appelait Martha et était musicienne.Elle jouait du violon. Elle attendait à la fois une inscription enconservatoire et qu’une bourse lui fut débloquée. Chaque matin nousparodions une sorte de prière pour qu’elle y parvint.Les deux mâles sous le toit étaient sous le charme de Martha. La copinede mon neveu avait du mal à réprimer son agacement voire sa jalousie.Elle en plaisantait ne parvenant à se guérir de ce tourment. On nedompte pas un cyclone. Martha se savait irrésistible. Nous lui savionsun amant et protecteur. Martha avait 23 ans. Lui plus du double. Il eûtpu être son père. Homme marié et bien en cours à l’ambassaded’Argentine, il l’avait fait venir ici tel sa maîtresse. Elle espéraitparvenir par cet étrange mentor. Elle n’en cachait rien. Tantd’innocence et d’effronterie pouvaient se pardonner. En ce deux piècesnous étions un peu les uns sur les autres.Cela requerrait que nous ménagions la pudeur des dames. Martha n’enavait cure qui des fois déboulait toute nue de la salle de bain. Ainsisavais-je le détail de sa croupe, de ses seins et de sa chute de reins.Le supposé mourant que j’étais n’en éprouvait pas moins à ce moment làun frémissement notable de la verge. Cette garce eût ressuscité Lazarelui-même. Je n’ai jamais eu la preuve que le neveu et elle couchaient.Il y eût du temps avant que l’apaisement survint après son départ. Cetremblement de terre avait tout bouleversé et fait perdre les points derepère. Mon neveu crut peu après offrir le gage d’un enfant à sa copine.C’était canlı bahis le moins qu’il pouvait faire.Martha et moi n’en devinrent pas moins complices le premier jour. Eneffet au contraire des deux autres je goûtais la musique classique.Notamment j’avais à l’oreille la musique des grands chevaux de batailledu répertoire violoniste. Le Brahms était son préféré. Cependant elle neserait jamais une soliste virtuose. Être violon de second rang dans ungrand orchestre parisien lui convenait. Je l’assurais de son talent etqu’elle réussirait. Je devins ainsi son confident. Elle m’avoua quecertains jours les exigences de son mentor lui pesaient. Elle étaitrésolue au plus vite de sortir de l’engrenage. Elle me concéda qu’elleusait des hommes comme d’un moyen.Vous aurez compris que j’étais follement entiché de cette fille. J’enoubliais presque mes soucis de santé. Je tâchais de la rassurer sur cecompte lui en taisant la moitié. Nous dormions en vis-à-vis dans un coindu salon séparés d’un rideau de fortune. Mon matelas à même le solprocurait un bon sommeil. Je lui avais concédé le confort d’un largedivan où je la savais couchée dessus nue. En effet au matinmalicieusement j’écartais les pans du rideau pour m’en assurer. Onpercevait dans la pénombre sa crinière noire, son ronflement et son culqui ressortait au-dessus de ses jambes magnifiques. Je me branlaisdoucement à ce spectacle.Peu après j’allais rejoindre dans la cuisine le neveu pour un café. Jedevais écumer tôt la salle d’attente de l’hôpital. J’y traînais jusqu’àquinze heures. J’étais devenu familier de ce lieu. Je m’y fis toutessortes d’amis, spectres sortis des murs. Au début je n’en menais paslarge. Je m’attendais au pire résultant ds premières ponctions. Peu àpeu cependant on relativisa la gravité du mal. Je passais d’un absolu aurelatif. Du tragique à la plaisanterie. Je renaissais vous-dis-je. Unjour je dis à Martha qu’elle était mon ange et qu’elle me portaitchance. J’avais obtenu bahis siteleri parfois que nous nous donnions rendez-vous placeSt Sulpice. Elle répétait peu loin avec ces amis.Je n’osais lui dire que je la matais nue dans son sommeil. De toutefaçon rien ne l’obligeait de ronfler ainsi en tenue d’Ève. Jesoupçonnais même qu’elle it exprès. Une garce est souventexhibitionniste tâchant à provoquer, à allumer. Elle eût bien pris queje lui révèle que je me branlais. Elle n’avait pas froid aux yeux. Elleavait le langage cru proféré en son charmant accent. Je crus devoir luiparler cul franchement. Je lui dis la fixant au fond des yeux que jetrompais depuis peu ma femme avec une jeune femme. Je n’avais putotalement renoncer aux performances sportives. Je trouvais dommage quema maladie signifiât un jour la fin de la partie.Elle prit comme de juste cela pour elle. Grossier appel du pied. Je ladraguais sans fard. Dans quinze jours, je m’en retournerais dans monpays. Je maudissais son vieux mentor de la sauter. Je me gardais ausside l’interroger quant au neveu. Cela m’eût chagriné de savoir. Ilm’importait qu’elle m’appartint aussi un court instant. Je devinais dansl’ombre une multitude de rivaux. J’éprouvais cette impressionfascinante. J’avais du mal à concevoir que cette charmante bouillecachât une autre garce. Cette monstruosité était constitutive de soncharme. Avec elle on savait passer après un autre. Elle semblait bienassumer son statut de courtisane.Je n’avais rien à lui offrir hormis une amitié et de la complicité entregredins. Nous convînmes bientôt que mon neveu et sa copine formait uncouple ridicule qui ne durerait guère. C’était j’en conviens peucharitable de se moquer. Ce cynisme nous rapprocha. Nous nous savionspromis à l’enfer plutôt qu’au paradis. Cela sentait le roussi pour moi.Un jour ou l’autre on me ferait payer mes mauvaises manières. Raison deplus de bien s’amuser. Paris en cette saison avec ses ors d’automnem’inspirait. Le romantisme bahis şirketleri réclamait du sexe. J’en vins à songer àMartha pour cela.L’initiative vint d’elle cependant. Le prétexte fut d’aller récupérerune partition.Celle-ci était à récupérer en un studio d’ami. Elle en avait la clef. Lelocal était à la limite de la salubrité. Dans ma jeunesse bohème j’avaisété tout autant fâché avec l’hygiène. J’en fis l’observation à Marthamontrant un matelas dégueulasse. Elle rit. J’y crus deviner qu’elle yavait baisé des fois. Soutenant mon regard elle vit que j’en voulaisfaire l’essai. Elle ne protesta pas quand je lui enserrais la taille etl’embrassais. Au contact des lèvres j’eus telle une commotion. Soncontact réagissait au mien tel un arc électrique. Cette fille était unvolcan ce dont je n’avais jamais douté. Tel un serpent se coulant à mespieds elle fut à me sucer bientôt accroupie.Depuis peu j’étais assuré de m’être éloigné de la mort et de toute gravemaladie. Je me croyais conféré une autre et nouvelle vie. J’avais envieavec Martha de célébrer l’aubaine de ma résurrection. J’y mis toute monénergie et mon talent. Je pris pour compliment sincère qu’elle me louade mon bon coup de rein. Cette garce m’offrit sans vergogne son cul. Lasodomie était son truc. D’autres que moi avait du passer par l’autorouteet le tunnel. J’étais endurant. Je pris mon temps. jhe mis un pointd’honneur à expulser mon foutre au petit trou. Nous rîmes. elle selouait que je fus si cochon. Nous résolûmes de recommencer souvent. Elleme proclama : bon coup.Ainsi la fin du séjour fut comme merveilleux. Je le dois à Martha ladivine. Nous avions du mal à cacher aux deux autres notre trop profondeconnivence. Mon neveu notamment me faisait la gueule. Cet imbécilepeut-être se croyait avoir une exclusivité sur elle. Il lui avaitéchappé le caractère vicieux et libertin de celle-ci. Comme une cavalesauvage elle réprouvait tout joug et sentimentalisme à son égard. Ellene demandait aux hommes que d’être bons copains et amants. Un fondsimprescriptible d’angoisse requérait cette forme insouciante. Elle nerépondit bientôt plus à mes messages. Je n’eus plus son numéro puis laperdis de vue tout à fait.

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