Histoire vraie : ma vie avec Greg (1)

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Histoire vraie : ma vie avec Greg (1)We leaveUpward, toward new dreamsA new hope, an odysseyUnderneathThe world left behind is dyingAs we escape gravityCult of Luna & Julie Christmas, A Greater CallJ’étais vraiment très jeune la première fois que j’ai rencontré Greg. Il était en dernière année d’école d’ingénieur et cherchait un stage de fin d’étude. Mon père dirigeait une petite usine, en province. Il a accepté la candidature de Greg, adressée par un ami, et ils ont très vite sympathisé même si, comme je le compris par la suite et contrairement aux apparences, ils n’avaient pas tant de points en commun.En préambule, il faut que je vous parle un peu de mon père. C’est un homme de principes et ces principes sont plutôt rigides. J’ai reçu une éducation sévère dont les châtiments corporels n’étaient pas absents. Je ne considère tout de même pas avoir été victime d’abus. Les corrections sanctionnaient des bêtises, quoi de plus normal ?J’ai toujours pensé que l’homme qui m’a conçue était totalement coincé, adepte du refoulement sexuel, jusqu’à ce que je découvre cette édition originale d’Histoire d’O, soigneusement planquée dans la bibliothèque. Ma première lecture érotique, en cachette, bien sûr.Parenthèse fermée, revenons à Greg. Pour qu’un invité soit convié dans notre maison, il fallait que mon père le tienne en haute estime. La visite d’un étranger constituait un événement remarquable, une fête spectaculaire. Ce jour-là, ma mère me dit que nous allions recevoir un jeune homme promis à un bel avenir et que je devais me comporter décemment. Ne pas faire honte à la famille. Famille qui se résumait à eux, un couple, et leur fille unique, parfois capricieuse.Quand je suis sortie de ma chambre pour rejoindre la table, je ne m’attendais pas au choc qui a suivi. J’ai tout de suite trouvé Greg très beau. Dans mon cerveau d’adolescente, vierge et quelque peu préservée des choses du sexe, il constituait l’incarnation du prince charmant.Toute afyon escort la soirée, je suis restée les yeux dans mon assiette, à faire des dessins dans la purée avec la fourchette. On m’avait dit de rester sage et je m’y appliquais. La conversation des adultes ne m’intéressait pas. Ils parlaient politique et société, s’attachant toutefois à éviter les sujets polémiques qui amorcent parfois la discorde entre convives. Je devais rétrospectivement comprendre que Greg s’astreignait à cette amabilité de surface, lui qui est plutôt du style rentre dedans, afin de ne pas contrarier son aîné, un homme qu’il admirait pour son parcours professionnel sans toutefois pousser ce sentiment jusqu’à la vénération aveugle.Je me souviens qu’à un moment ma mère parla de mes bons résultats scolaires. Je rougis.Mon père et Greg restèrent en contact. Il nous rendait visite régulièrement bien que son travail l’occupa à Paris. Il gagnait très bien sa vie.Quand il séjournait chez ses parents, dans la région, il ne manquait jamais de nous rendre visite. J’attendais avec impatience le vrombissement de la voiture de sport qui annonçait son arrivée. Il semblait faire un peu plus attention à moi, me posant des questions sur mes études, mes loisirs. Nous parlions surtout littérature, notre admiration commune pour le grand Umberto Eco ou la saga de Maurice Druon, les Rois Maudits.Je me souviens très précisément du jour où, m’étant précipitée au bruit du moteur, annonce de son arrivée, j’éprouvai pour la première fois une émotion nouvelle, plus forte que ce que j’avais connu jusqu’à présent, à la vue de la grande blonde en robe rouge à qui Greg venait galamment d’ouvrir la portière. Celle qui, je l’apprendrai bien vite, se prénommait Sandrine, que je haïssais déjà avant même qu’elle me soit présentée, était une très belle femme d’une trentaine d’années dotée de longues jambes, d’une taille fine et d’une poitrine généreuse que j’enviais aussitôt, escort afyon moi dont le corps juvénile me paraissait fade et inachevé. Mon imagination s’emballant, je me la figurai refaite des pieds à la tête dans une clinique brésilienne, les seins et les fesses bardés de silicone.La pauvre ! Je ne lui en veux plus aujourd’hui bien sûr. Elle ne comprit sans doute jamais d’où venait mon animosité. Elle n’était que la cible, bien innocente, de la furie d’une gamine frustrée. Toujours est-il que, lors de cette visite et des suivantes, une distance s’instaura entre Greg et moi. Nous partagions toujours des moments complices mais l’ombre de Sandrine planait comme un vilain nuage sur notre relation.Un événement vint bouleverser, un été, la routine banale de notre amitié particulière. Cette année-là, mon père venait d’être muté à Bordeaux. J’avais obtenu mon Bac, mention Bien. Tout juste dix-huit ans, toujours vierge. Oh ! bien sûr j’avais tripoté des garçons, des garçons m’avaient tripotée, certains même m’avaient fait jouir mais un je-ne-sais-quoi me poussait, reste sans doute de mon éducation stricte, à me préserver. Je n’avais vécu que des amourettes poussives et frustrantes, rien de bien sérieux.Greg était en vacances dans la région. Il vint nous visiter. Accompagné de Sandrine, comme de bien entendu. Le troisième jour, dernier de leur petite visite, je crois bien que j’ai agi de la manière la plus idiote, la plus cliché de ma vie. Ma mère avait décidé de montrer à Sandrine les magasins typiques de la région et mon père avait été appelé en urgence à l’usine. Nous étions par conséquent tous les deux à la maison, sans personne pour nous déranger.A un mois de juillet orageux succédait une période calme et ensoleillée. En d’autres termes, la fièvre montait. Je passais le plus clair de mon temps en robe légère ou en maillot de bain.J’entendis Greg crier du rez-de-chaussée :-Je vais piquer une tête dans la piscine. Tu me afyon escort bayan rejoins ?Il y a des instants dans la vie où l’on agit purement par instinct, sans se poser de question, sans même que la petite voix de la raison dans notre tête, vienne nous dire : « es-tu vraiment sûre ? » Cet instant fût de ceux-là. Je cavalai dans l’escalier pour le rejoindre.Je me tenais au bord du bassin. Il me regardait. D’un geste je fis tomber le peignoir de bain. Je voulais que le message soit clair sans être trop explicite, j’avais donc gardé mon slip. Un tout petit slip rose. Dans ses yeux je lus la surprise. La sage, la timide Axelya ne se comportait pas ainsi. Elle ne s’exposait pas, à moitié nue, devant un homme.Je plongeai sans lui laisser le temps de se reprendre et nageai vers lui. Au moment du contact, je pressai sur ses épaules pour lui enfoncer la tête sous l’eau. Il est beaucoup plus fort que moi, il aurait pu résister mais il se laissa faire. Quand il refit surface, il riait. Nous chahutâmes ainsi un moment. Je finis par me coller à lui, mes seins contre sa poitrine.-Axelle… la situation devient gênante… dit-il.-Pourquoi ? Je ne suis plus une gamine ! lui répondis-je.-C’est bien le problème. Je vais sortir de l’eau.Il s’allongea sur un transat pour sécher au soleil. Je m’assis à côté, pour regarder son corps musclé, sa peau constellée de gouttelettes d’eau.-Je peux te faire un câlin ?Il rit : « viens ».Je m’allongeai contre lui et posai ma tête au creux de son épaule. Mon regard se posa sur son slip de bain. Une bosse le déformait, trahissant son émoi.-Tu ne veux pas parler ? lui dis-je au bout d’un moment.-Si. Quel surnom m’as-tu donné ?-Je…-Tonton Greg. Tu m’appelles tonton Greg. Je suis un peu un oncle par alliance. Tu vois ?-Laisse tomber.Je me levai, saisis le peignoir avant de repartir dans ma chambre. Je posai un casque sur mes oreilles, sélectionnai un album de Bathory. Le son poussé à fond, je pensai à toutes ces morts tragiques de musiciens de Black Metal, partis trop tôt, victimes de leurs excès ou de la folie des autres, dans leur pays si froid. Toute à ces idées morbides, je n’adressai plus la parole à Greg de la journée.A suivre…

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